Au théâtre de mon propre drame.

Ma vie vole en éclats,
Impossible d'en attraper les morceaux.
Il aura suffit d'une fois,
Pour que mon bonheur finisse en lambeaux.
Ils rigolent,ils sont fiers,
Ces maudits corbeaux.
Ils coassent et bavassent
Jusqu'à la goutte de trop.
Ripostez et ils portent le coup fatal.
Dernière acte,scène finale.
Ils réussissent ces satanés oiseaux.
Je suis au théâtre de mon propre drame.
Âmes sensibles s'abstenir,ce n'est pas très beau.
Les mots sont leurs armes,
Ils sortent d'un cauchemars où ils sont les bourreaux.
N'en déplaise à Shakespeare,je suis toujours en vie.
N'imaginez pas que j'en soit réjouie.
Ce n'est pas un cadeau.
On m'a jeté des fleurs,
Sans en enlever le pot.


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