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Affichage des articles du 2015

Amanda Fels,médecin psychiatrique.

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Mademoiselle Fels:cas numéro 2. "-Salut! -Qui es-tu? -Je m'appelle Amanda. -Qu'est-ce que tu veux? -Rien,excuse-moi mais...Qu'est-ce que c'est? -Une fleur. Une solitude,pour être précise. -Oh,je n'avais jamais rien vu de tel. -Ce n'est pas étonnant.C'est une plante vénéneuse que mon père m'a rapportée d'un voyage.Il dit qu'il lui fait penser à moi. -Ah bon? C'est...Gentil de sa part. Dit-moi,qu'est-ce que c'est le truc au milieu? -On appelle ça la douleur,c'est le cœur de la plante. C'est cette partie qui apparaît en premier lors de la croissance de la fleur. -Elle est très sombre en tout cas.Qui vient ensuite dans la croissance? -Tu vois l'ensemble de petites pétales foncées tout autour du centre? On l'appelle "asocialité".Chacune à un nom précis car elles ne poussent pas en même temps. Il y a tristesse,renfermement,violence,silence et mal-être.  -Quels drôles de noms! -Ce n'est pas drôle,c'est ...

Je ne veux pas me taire.

Tout le monde pleure leurs morts, Personne ne cite leurs noms. J'espère que les tueurs ont des remords, Au moins qu'ils se posent des questions. C'est un jour maudît, Beaucoup trop de destins détruis. Le monde saigne,il est désespéré. Dans notre peine,nous continuons d'espérer. Maman fait toujours des crêpes à quatre heure, Papa continue à se lever de bonne humeur. Est-ce si normal?  Ou font-ils semblants? Je me sens mal.. Mes yeux couverts par le sang. La télévision crie à l'horreur. Au fond,je crois que j'ai peur. C'est loin, mais tout proche. Ils sont malins, Et leur intelligence ricoche. On les regarde,assis derrière l'écran. "Ca n'arrive qu'aux autres",se dit-on silencieusement. Sommes-nous des enfants de la troisième guerre? Allons-nous mourir,liquidés,gisant à terre? Seront nous aussi des nombres diffusés? Nos vies seront-elles aussi grignotées par les médias ? Y-aura-t-il des jeunes faces,au journal de 20 heures,que notre décès ...

Vendredi 13.

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Vendredi 13 sanglant, Arrêtez vous un moment. Mère Eiffel pleure sur la mort des ses enfants. Paris empeste de ces assassinats violents. La ville lumière,en cette nuit s'est éteinte. Les rues,de désespoir sont teintes. Les possibilités sont restreintes, Toutes les règles ont été enfreintes. On ne pourra pas remonter le temps, On ne consolera pas ceux qui pleurent silencieusement, On ne ramènera pas à la France ses enfants, On ne sauvera pas le monde en ce moment, Mais on peux s'arrêter et pensez à eux un instant.

Mon ange..

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Hier,je suis tombée amoureuse. Drôle de sensation, Petit moment d'incompréhension. Maladie incroyable, Euphorie incurable. J'oublie toute forme de colère, Je souris même au tonnerre. Je ne chante pas sous la pluie, Je regarde mon idylle et lui souris. Pleuvoir sous ton affection, Accaparer ton attention. Notre amour à fleuri sous un soleil de printemps, Tout part d'une brindille se métamorphosant. Tu sembles sorti de mes rêves d'enfant, Tu es parfait,simplement. Tu me libère de mes démons, Ensemble,vivons. Tu m'offre l'éternité, Tu m'as tout simplement libérée. Il me semble t'avoir toujours cherché, Et te voila venu par tes propre moyens. Tombé du ciel? Je ne sais pas très bien. Il a suffit d'un instant, Pour que tu m'envoûtes totalement. Une vie entière à retenir son souffle. En apnée,courir derrière l'amour. Respirer enfin le temps d'un espoir. Par un ange,être sauvée de son trou noir.

L'amour parfait..

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Les amours d'été s'envolent avec les feuilles d'automne pour laisser place à ceux qui réchaufferont nos cœurs durant l'hiver.Quand je me perdrai à travers les flocons,ta voix me guidera telle une chanson d'autrefois.Une fois le printemps revenu,tous les soupirs auront fondu.Nous danserons sous les pluies d'avril,"tels des enfants" diront-ils.De janvier à décembre,je t'aimerai inconditionnellement grâce à la magie des mots que tu as prononcés amoureusement. Dommage que cet amour de toutes pièces soit monté,je l'aurai trouve parfait.

Au théâtre de mon propre drame.

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Ma vie vole en éclats, Impossible d'en attraper les morceaux. Il aura suffit d'une fois, Pour que mon bonheur finisse en lambeaux. Ils rigolent,ils sont fiers, Ces maudits corbeaux. Ils coassent et bavassent Jusqu'à la goutte de trop. Ripostez et ils portent le coup fatal. Dernière acte,scène finale. Ils réussissent ces satanés oiseaux. Je suis au théâtre de mon propre drame. Âmes sensibles s'abstenir,ce n'est pas très beau. Les mots sont leurs armes, Ils sortent d'un cauchemars où ils sont les bourreaux. N'en déplaise à Shakespeare,je suis toujours en vie. N'imaginez pas que j'en soit réjouie. Ce n'est pas un cadeau. On m'a jeté des fleurs, Sans en enlever le pot.

L'enfant.

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C'est par une réflection Qu'un enfant murit. Mais sans une pointe d'affection, Jamais il ne s'épanouit. Il regarde de ses yeux rieurs, les gens vivre pendant que tournent les heures. Grâce aux illusions que créent ses aînés, Il ne remarque pas la misère qu'il va devoir affronter. Il regarde sans voir, Il réfléchit sans comprendre, Il vit dans un monde noir Qui va tristement le surprendre.

Le droit de garder le silence.

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Rébellion intérieure, Sentiment d'emprisonnement. Je réfléchis pendant des heures, Mais je n'agis que de temps en temps. Ma bouche est suturée. Mes mains liées. Aucun mot prononcé. Tout ça pour une autorité. "Les grands de ce monde", Ils nous dirigent strictement, Mais des que le tonnerre gronde, Ils partent en courant. Pour eux,nous ne sommes que des numéros. Un porte-feuille,un mouton,un insecte. Ils nous utilisent tels des animaux. Osez prendre un peu trop de confiance,ils vous détectent. Ils vous éliminent. N'essayez pas de parler. Votre mort,ils la déterminent. Abandonnez. Vous n'avez pas le droit de vous exprimez.

Cendrillon,mon beau cendrillon.

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Une dernière braise dans le feu de camp, Si jolie soirée aux couleurs de l'orient. Dans tes yeux,l'amour brûle, Nous sommes dans notre bulle. Tu es pourtant mon inverse, Si tu es le feu,je suis l'averse. Je suis folle d'imaginer que cela ne s'arrête pas là. A l'aube,tu seras partis et je me languis déjà de toi. Tes yeux à la couleur de l'océan, Ton regard,affectueux,puissant. Er ces cheveux mouillés, Où j'aime glisser ma main. Nous sentons la marée, Mais cette odeur me manquera dès demain. Et malgré toi je suis assise la,auprès de toi, Je ne veux plus partir de tes bras. Ne me lâches pas, Tu partiras tel cendrillon,mais seulement quand minuit sonnera.

Éducation ratée.

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Depuis que j'ai appris à compter, Mon éducation,tu l'as bien esquivée. De ton aide,mon enfance s'est passée. Contre toi je plaide,de ces mots,tu es l'accusée. Tu répètes sans cesse que tu n'as rien à te reprocher, Pas étonnant vu qu'en fait tu n'as absolument rien fait. J'ai grandi seule sans l'assistance tant appréciée, Qu'une mère offre à son bébé. Mon corps était exposé à qui voulait bien le regarder, Dans le but que tu sois complimentée. Mais voilà le palier dépassé, Je redeviens l'enfant abandonné. Où es tu donc maman? C'est un appel de ton enfant. Celui qui n'a jamais voulu te faire souffrir, Mais que tu n'a jamais vraiment su faire sourire. Le plus triste c'est qu'un seul ne t'étais pas suffisant, En voilà deux,trois,quatre..c'est un nombre important. À cause de toi à mes huit ans, J'étais responsable de trois enfants. Beaucoup en parle en rigolant, De leur aînée "travaillant comme maman", Pers...

Une histoire de vacances que je n'oublierais jamais..

La même chanson en mode répétition, Mais sans toi, La même sensation d'être en prison, Mais sans toi, Les mêmes tensions, Mais sans toi. Je dois avouer que je me sens seule, Sans toi. Maintenant que tu es partis, La nourriture n'a plus le même goût, Le paysage n'est plus aussi impressionnant, M'amuser ne m'intéresse plus du tout, Les spectacles sont moins étonnant.. Que dire de plus? Tu es partis sans donner plus de nouvelles, Peut être qu'on ne se reparlera plus jamais, C'était une belle histoire, Une histoire de vacances que j'espère tu n'oublieras jamais.

Cette étrangère que je suis.

Les yeux rivés sur moi, Elle me regarde telle une étrangère. Qui es-tu?Toi? Tu ressembles à ma mère. Quel est ton but dans la vie? À part cette rébellion,cette colère? Pourquoi t'habilles-tu ainsi? Aucune couleur ne peut-elle te plaire? Tu pourrais être jolie, Si seulement tu en avais l'envie. Tu pourrais être heureuse, Si tu t'en donnais les moyens. Mais,allez!S'il-te-plait,souris! Souris à la vie! Ne fais pas la peureuse, Je sais que tu n'as peur de rien! Alors,avance,pas à pas. Et ne renonces surtout pas. Oublies le passé,qui revient chaque fois, Cours plus vite!Il ne te rattrapera pas. Allez,vas-y,fonce! Et ne te retournes pas. <<Ma chérie? Arrête de monopoliser le miroir et de te parler à toi même!>>

Avouer l'inavouable.

C'est dur de t'oublier, Trop dur de t'effacer. T'es yeux à éviter, Peur d'être mal regardée. Savoir que tu m'as détestée, Juste parce que je t'ai aimé. Discrètement te regarder, A mes souvenirs,me raccrocher. Tu me manques,je dois l'avouer.

Casquette à l'envers.

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Casquette a l'envers, Les yeux rivés sur le monde, Ils pensent à la tristesse, Au manque de richesse. Ils savent ce qu'il y a dehors, Ils savent ce que la vie coûte. Ils savent ce qu'est la mort, Et comme tous,pour le bonheur ils ont des doutes. Casquette a l'envers, Ces jeunes de tous les âges. De loin,on les regarde, Même on les dévisage. On marmonne des insultes, Sans savoir la vérité. On les traite d'incultes, Mais on ne veut  rien leur expliquer. Casquettes a l'endroit, Ils cherchent à se forger. "Suivez le chemin droit", On le leur a trop répété. Ces jeunes qui ne connaissent que trop bien la rue, Qui étaient abandonnés, Ils en ont trop vécu, Ils méritent d'être aidés.  

Quand j'écris..

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Quand j'écris le temps s'arrête, Je pense à toi,je pense à moi. Quand j'écris tout va bien dans ma tête, Je me sens mieux et c'est comme ça. Quand j'écris je refais le monde, Je pense à eux,je pense à nous. Quand j'écris la terre est ronde, La vie est courte et c'est tout. Quand j'écris je me sens bien, Je pense à elle,je pense à lui. Quand j'écris soyez sereins, Par les mots ce n'est pas vous que j'instruis, Car quand j'écris, C'est moi qui réfléchis.

Amanda Fels.

CHAPITRE 1;Alex. "-Bonjour mademoiselle Fels. -Bonjour Alex." Comme chaque jour,je vins m'asseoir sur le siège rouge en cuir et déposait mes dossiers sur la commode prévue à cet effet.Alex m'observait,calme,vide.Ses yeux dénués de joie fixaient chacuns de mes mouvement sans vraiment les voir.Je remarquais qu'il n'avait rien mangé,ce qui n'était pas dans son habitude.Alex portait obligatoirement la tenue blanche de l'hôpital psychiatrique.Les psychologues "haut-placés" disaient que cela apaisait les patients,je pense surtout qu'elle les rends fous,ce qui est assez ironique dans le contexte actuel.Voyant qu'il n'avait aucune réaction,je décidais de briser le silence: "-Ça ne va pas aujourd'hui Alex? -Non mademoiselle. -Tu veux en parler? -Je ne sais pas mademoiselle." Mes tentatives d'approches étant vaines je lui proposais un jeu,qu'il accepta.Alex aimait les jeux,il n'avait que 12 ans.Souv...

Le satgiaire

Chapitre 2 L'heure fatidique arrive,beaucoup trop vite.Le local se vide rapidement et,tout à coup,mon courage et ma détermination se font la mâle.Je sens une boule se former dans mon ventre et remonter jusqu'à ma gorge.Il me regarde de ses yeux perçants,regard supérieur et envoûtant de ceux qui se savent beaux.Il finit par briser le silence d'un ton froid: "Cela ne va pas se passer comme ça ,jeune fille!" La rage me redonne des forces et je lui réponds: "Cela?Cela quoi?Il ne va rien se passer du tout!J’espère que vous partirez bientôt!" Au fond,mes mots dépassaient ma pensée..Je l'aimais bien,ou presque.Il avait ce sourire que l'on ne voit que dans les publicités pour dentifrice et un look qui le mettait tellement en valeur.Son visage était plutôt carré et ses yeux verts,grands,agressifs, faisaient de son front un fin bandeau de peau a peine remarquable.Mais le rire niais et les joues qui rosissent,ce n’était pas mon truc!Et puis,pour ...

Le stagiaire

Chapitre 1 Sur le tchat,les messages fusent,tout le monde veut donner son avis,dire ce qu'il pense ou ce qu'il ne pense justement pas mais qui peut leur permettre de se faire bien voir: *tchat* Rosie: Salut les gars!Que pensez-vous de la nouvelle que nous a annonce la prof de français?  Gabriel: Tu parles de quoi la? Du stagiaire? Ethan: Moi,j’espère que ce sera une femme! :) Rosie: Oh non alors!Moi je veux que ce soit un homme,un vrai! Pas comme vous! Ethan: Comme nous?Tu vas voir si on est pas des hommes!Si c'est un mec,moi je vais lui en faire voir de toutes les couleurs! Rosie: Oulah! J'aimerais bien voir ça! Lou: Vous êtes sérieux?Moi j’espère juste qu'il va donner la matière correctement! Gabriel: C'est qui qui a rajouté l'intello dans le groupe?? Lou: L'intello elle voit tes messages! Gabriel: J’espère bien.. Lou: Ok ,c'est bon,je déconnecte vous êtes vraiment trop nuls! Gabriel: Bon d...

''Je ne sais pas quoi dire'' (monologue sur tout et n'importe quoi n°1)

Je ne sais pas quoi dire. Cette phrase on la dit souvent,mais la dire,c'est déjà dire quelque chose.Je pense que l'on a toujours quelque chose a dire,on ne veut juste pas le dire.C'est vrai,après tout,notre esprit pense a mille choses en même temps pourtant,on préfère les garder pour soi.Nous sommes quand même bizarre en fait..La société nous a appris a survivre d'une manière si peu banale: -ne pas toujours dire ce que l'on pense -donner l'impression qu'on est heureux,alors qu'on ne l'est pas du tout -avoir besoin d'argent -tuer pour de fausses causes -critiquer ceux qui souffrent,qui ont faim ou froid -se détester par rapport a notre ethnie -... J'ai tellement d'exemples a vous donner.Il y a des millions de gens qui parlent de ces problèmes,mais très peu agissent.Moi?Certains pourront dire ''elle peut parler,mais elle ne fait rien non plus'',et ils auront raison.Je n'ai aucuns moyens de remédier a...