C'est ma fin!
Je marchais,seule,sur ce triste pont de Paris.Il était vingt heures.J'allais d'un bout à l'autre du pont,recommençant cette marche ténébreuse des milliers de fois.Ces pas étaient peut-être les derniers,ces pensées aussi...Je n'avait qu'une seule chose qui me retenait en ce bas-monde:la barrière en métal gris qui avait été témoin de nombreux faits.Elle a du voir l'amour,la tristesse,la joie,l'amitié et aujourd'hui,ce n'était surement pas la première fois mais elle allait voir la mort...
Je ne voyais pas d'autre avenir possible.Après tout,ma mère était une droguée-alcoolique qui ne voulait voir sa fille que pour avoir quelqu'un sur qui frapper en cas de besoin de se défouler.Et mon père n'est pas mieux: lui est un ''espion'' (ou plutôt un gars qui tue des gens pour de l'argent).Il passe ses soirées à embrasser son argent et à le compter encore et encore...
Pour ce qui est de mes sœurs,eh bien....
La plus jeune,Lydia,a à peine dix ans et se balade avec un I phone,une mini-mini-jupe et des préservatifs.Elle parle toujours avec un air indifférent tout en mastiquant un de ses chewing-gums à la menthe qui sont sensés masquer l'odeur des cigarettes américaines qu'elle fume sans arrêt. Florine,mon autre sœur,a déjà vingt ans et est au chômage.Elle a un fils de deux ans aussi méchant et violent qu'un Bulldog.Elle ne sait l'élever ni financièrement,ni moralement.Son copain,qu'elle appelait ''l'amour de ma vie'' ou ''l'homme parfait'' l'a laissé tomber dès que papa a dit qu'il ne donnerait plus un cent à ma sœur tant qu'elle s'en servirait pour faire ds petits cadeaux à son copain.Résultat:elle vit seule dans un appartement délabré avec un gosse dont elle sait pas s'occuper.Voilà ma famille est vraiment invivable!
Mais ce n'est qu'un partie de mes soucis...
L'école est un endroit assez difficile a vivre mais moi je n'en peux plus!
Je n'ai pas d'amis,la plupart des gens m'appelle "la paumée",tout le monde trouve très marrant de me faire de "petites blagues" comme: étaler de la sauce tomate sur mon tee-shirt de gym, ou écrire en grand que je suis une ''looser'' sur mes cours (fardes,cahiers,etc...).Au début de ma première année secondaire,j'avais encore des traces de mutilation réalisées pendant le mois d'août interminable que j'avais passé enfermée dans les toilettes de la colonie où mes parents m'envoient.Ils avaient plusieurs fois appelés les pompiers et la police pour me faire sortir mais ,à chaque fois,ils avaient du défoncer la porte.Le directeur de la colonie avait envoyé les factures à mes parents.Quand je suis revenue,ma mère m'a frappé à sang au visage et m'avait ensuite enfermée dans le cabanon au fond du jardin pendant deux jours!Donc,j'ai eu plus que le temps ''d’abîmer mes poignets'',tibias et autres parties de mon corps accessibles avec un couteau-suisse.Ma prof de gymnastique a tout de suite remarqué les taches de sang sec sur mon poignet.Elle m'a emmené directement chez le proviseur.Je le connais bien,le proviseur.C'est un homme très sympathique,sous ses airs de ''GRANDS MÉCHANT PROVISEUR!''.Il me connaissait tellement bien qu'il ne m'engueulait plus et ne m'appelais plus que par mon prénom!Parfois,il sort même un paquet de biscuits en m'en propose.Le proviseur est,je pense,la seule personne qui s’inquiétera de mon absence et qui sera triste de ma fin.Il ne téléphonera pas à mes parents car je lui ai dis qu'ils partaient régulièrement en voyage d'affaires.
Eh oui..Je l'aime bien mais je vais pas lui déballer ma vie.
Voilà,vous en savez un peu plus sur ma vie.Je pense qu'il est temps d'arrêter de parler,d'arrêter de penser,d'arrêter de vivre...
Je posais mes mains sur la barrière froide,passais une jambe par-dessus,puis l'autre.Mes pieds ne tenaient plus que sur le petit rebord de pierre du pont.Il était enfin venu de mettre fin à mes souffrances.
Je pris une grande inspiration;lâcha une main,puis l'autre...
Je ne voyais pas d'autre avenir possible.Après tout,ma mère était une droguée-alcoolique qui ne voulait voir sa fille que pour avoir quelqu'un sur qui frapper en cas de besoin de se défouler.Et mon père n'est pas mieux: lui est un ''espion'' (ou plutôt un gars qui tue des gens pour de l'argent).Il passe ses soirées à embrasser son argent et à le compter encore et encore...
Pour ce qui est de mes sœurs,eh bien....
La plus jeune,Lydia,a à peine dix ans et se balade avec un I phone,une mini-mini-jupe et des préservatifs.Elle parle toujours avec un air indifférent tout en mastiquant un de ses chewing-gums à la menthe qui sont sensés masquer l'odeur des cigarettes américaines qu'elle fume sans arrêt. Florine,mon autre sœur,a déjà vingt ans et est au chômage.Elle a un fils de deux ans aussi méchant et violent qu'un Bulldog.Elle ne sait l'élever ni financièrement,ni moralement.Son copain,qu'elle appelait ''l'amour de ma vie'' ou ''l'homme parfait'' l'a laissé tomber dès que papa a dit qu'il ne donnerait plus un cent à ma sœur tant qu'elle s'en servirait pour faire ds petits cadeaux à son copain.Résultat:elle vit seule dans un appartement délabré avec un gosse dont elle sait pas s'occuper.Voilà ma famille est vraiment invivable!
Mais ce n'est qu'un partie de mes soucis...
L'école est un endroit assez difficile a vivre mais moi je n'en peux plus!
Je n'ai pas d'amis,la plupart des gens m'appelle "la paumée",tout le monde trouve très marrant de me faire de "petites blagues" comme: étaler de la sauce tomate sur mon tee-shirt de gym, ou écrire en grand que je suis une ''looser'' sur mes cours (fardes,cahiers,etc...).Au début de ma première année secondaire,j'avais encore des traces de mutilation réalisées pendant le mois d'août interminable que j'avais passé enfermée dans les toilettes de la colonie où mes parents m'envoient.Ils avaient plusieurs fois appelés les pompiers et la police pour me faire sortir mais ,à chaque fois,ils avaient du défoncer la porte.Le directeur de la colonie avait envoyé les factures à mes parents.Quand je suis revenue,ma mère m'a frappé à sang au visage et m'avait ensuite enfermée dans le cabanon au fond du jardin pendant deux jours!Donc,j'ai eu plus que le temps ''d’abîmer mes poignets'',tibias et autres parties de mon corps accessibles avec un couteau-suisse.Ma prof de gymnastique a tout de suite remarqué les taches de sang sec sur mon poignet.Elle m'a emmené directement chez le proviseur.Je le connais bien,le proviseur.C'est un homme très sympathique,sous ses airs de ''GRANDS MÉCHANT PROVISEUR!''.Il me connaissait tellement bien qu'il ne m'engueulait plus et ne m'appelais plus que par mon prénom!Parfois,il sort même un paquet de biscuits en m'en propose.Le proviseur est,je pense,la seule personne qui s’inquiétera de mon absence et qui sera triste de ma fin.Il ne téléphonera pas à mes parents car je lui ai dis qu'ils partaient régulièrement en voyage d'affaires.
Eh oui..Je l'aime bien mais je vais pas lui déballer ma vie.
Voilà,vous en savez un peu plus sur ma vie.Je pense qu'il est temps d'arrêter de parler,d'arrêter de penser,d'arrêter de vivre...
Je posais mes mains sur la barrière froide,passais une jambe par-dessus,puis l'autre.Mes pieds ne tenaient plus que sur le petit rebord de pierre du pont.Il était enfin venu de mettre fin à mes souffrances.
Je pris une grande inspiration;lâcha une main,puis l'autre...
Vic, cette histoire est juste...Magnifique ! J'adooore :-)
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