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Affichage des articles du 2017

berceuse mouvementée

Elle les a pris dans ses bras, Irma. Elle les a bercés, Elle en a même pleuré Ils étaient tout retournés. Elle les a surpris, Et comme si ça n’avait pas suffit, Elle les a fait pleurer aussi. Certains,soudain,ce sont mêmes endormis. Elle les a embrassés, Elle passait juste en coup de vent. Irma a finit par s’en aller, Pour laisser place au suivant.

Dans ses yeux

Dans ses yeux,il y a mon reflet et le tien aussi Il y a ce qu’elle a vu et tous les non-dits. Il y a la fureur et la détermination, Quelques mensonges et pas mal d’incompréhension. Dans ses yeux verts d’eaux, Où mes mots courent se noyer, Il y a le froid de la nuit d’un alcoolo Et la chaleur d’une nuit d’été. Dans ses yeux ébahis, On décèle l’innocence masquée. L’intention de dire oui, Et les conséquences interrogées.  Dans ses yeux humides, Par la tristesse ou la fumée, On voit sa jeunesse ravagée par un tsunami. On voit la douleur qui n’est point nommée. Dans ses yeux moi j’ai plongé, Avant de lui sourire. Et quand elle m’a dit « je t’aime »  Je pensais que c’était pour rire.

Essayer d'écrire de la poésie

Je pense que j'ai sommeil, Mais j'ai dormis pendant des heures. Je mets ma tête en veille, Va parler à mon répondeur. J'ai débranché les sensations Maintenant je passe à l'attaque. Je vais parler d'émotions, Certains vont prendre des claques. J'essaye de faire de la poésie, Dans laquelle je témoigne. C'est une sorte de frénésie, Vous en faites pas je me soigne! Je mixe des mots doux Avec sujets lourds, Je décris des trucs fous Qui arrivent tous les jours. Je fais des crises par moment Où les rimes sortent toutes seules. Ca se décide pas réellement, C'est souvent sur un coup de gueule. Je hurle en silence Sur un clavier tactile, Avec toutes sortes de nuances De propos plus ou moins fragiles. Appelez ça une passion, Une mode peu importe. Je ne vais pas faire pression Sur ceux qui ferment leur porte. Je murmure ma déception, A ceux qu'elle intéresse. Je partage mes réflexions, mes colères ou mes tendresses. C'est un peu bizarre, Tout ce que je vous ...

Elle avorte

Ce soir je vais chez le médecin, Pas pour me faire soigner. Je sais que c'est pour un bien mais j'en ressortirai blessée. Alors j'offre un moment de nostalgie, A un "nous" qui n'a pas été. Dans le miroir,tristement je souris A ce ventre qui renferme un bébé. Ça n'a rien de personnel, C'est juste une question de moment. Sache que moi aussi, J'aurai aimé que tu m'appelles maman. Je sais que je vais regretter, Je vais surement m'en vouloir Mais je préfère ma culpabilité A tes larmes dans le noir. Je préfère être une ado qui a fait une erreur de jeunesse, Plutôt qu'une mère qui te fait survivre grâce au CPAS. Ils disent que je devrais avoir honte, De tuer un être vivant. Mais est-ce que vivre malheureux, C'est vivre vraiment? Comment élever un enfant alors que j'en suis toujours un? Comment gérer ton avenir si j'ai déjà ,du mal avec le mien? C'est sur qu'au fond de moi, Il y a de l'hésitation. On a pas toujours le ...

Dénonciations d'une écrivain en apprentissage.

Je ne suis pas toi,  Ni ce que tu aurais voulu.  Je suis parfois,  Ce que tu déteste le plus.  Je ne suis pas les autres,  Ils sont déjà pris.  Je ne suis pas apôtre,  Ni saint ou Jesus-Christ.  Je ne suis pas parfait  Mais ça me suffit.  Je ne suis pas ce que j'ai fais  Ni ce qu'ils en ont dit.  Je ne suis pas  Ce qu'ils ont toujours espéré.  Pourtant,des fois,  J'ai vraiment essayé.  Je n'ai jamais aimé  Les femmes sexys.  Les hommes musclés,  Assez gais,eux je les chéris.  Je ne veux pas qu'on me plaigne.  Je suis une trace de différence  Dans un monde ou la normalité règne,  Peu importe les conséquences.  Je ne suis qu'un murmure  Dans un flot continu,  Une souillure,disent les hommes purs  Qui ne se considèrent pas comme corrompus.  Je ne suis pas  Amoureux d'une femme.  Au moins moi,  Je lui rappel...

L'adolescente de maintenant

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Elle dit, Elle dit des choses qu'elle ne pense pas. Des choses auxquelles elle croit. Elle parle, Beaucoup trop,c'est certain. Pour blesser ou dire du bien. Elle raconte, Des histoires dont elle rêve en s'endormant, Des contes dont elle n'a pas vécu un seul instant. Elle crie, De joie ou de douleur, Mais souvent à l’intérieur. Elle chante, Des airs qu'elle ne comprend pas bien, D'autres qu'elle a définis comme les siens. Elle murmure, Par honte ou par fatigue, Des mots doux ou de violentes piques. Elle dit, Elle sent, Elle touche, Elle goûte, Elle entend, Elle voit. Ce sont les six sens des filles qu'on croise tout les jours, Les pouvoirs des adolescentes qu'on apprécies pas toujours. Elle sent, Les pancakes,les mensonges,les mandarines, Pas seulement avec les narines. Elle inspire, L'air pur une matinée d'été, Ou simplement pour se calmer. Elle soupire, D'énervement éphémère, Exprimer ce qui l'a...

Extrait de projet

Sa tête lui tourne,son monde se brouille,elle tangue dangereusement sur le fil de son équilibre. Lentement,elle se dirige vers la sortie comme si elle marchait sur des œufs. La fragilité vient pourtant de sa coquille à elle,un coup de vent la briserait. Elle en est à seulement un cheveu.Tous ses gestes sont aux ralentis,elle semble droguée.Elle allume sa sixième cigarette.Elle fume en laissant doucement la nicotine parcourir ses veines.Ce flux rapide ne suffit pas à la sortir de l'ouragan qui l'emporte à des milliers de kilomètres de la raison.Elle a soif. Pas seulement la gorge sèche,elle a soif de tout son corps,de toute son âme. Elle divague dans les rues,fantôme d'une jeune fille qu'elle n'est plus.Elle s'assied au bar d'une ruelle déserte. Elle boit vodka sur vodka,le décolleté pour carte d'identité. Elle satisfait la bête dangereuse en elle.Elle ne veut pas exploser.Elle n'a plus le contrôle sur elle-même. L’inconnu et la folie la guette,cachés...

ELLE 

Dans mon ombre,elle se cache. Elle attend pendant des heures. C'est probablement de l'amour vache. Elle se sert de mes peurs. C'est assez vicieux, Plutot effrayant. Avec un travail minutieux, Et un résultat étonnant. Elle est stratégique, Il n'y a aucune faille. Elle a ses techniques, La plupart en baille. Puis l'ombre se dissipe, Elle entre enfin en action. Elle n'a pas besoin d'équipe, Connaît toutes mes réactions. Occupant mes pensées, Agissant dans le noir, Impossible de riposter, Elle va encore m'avoir. C'est un cycle infernal, Je suis son esclave. Seulement par le mental, Je suis ton esclave. Ma très chère insomnie, Je te souhaite une bonne nuit.

la jeunesse foutue

Il y a cette fille qui pleure devant le miroir, Qui pleure un peu plus chaque jour. Colère et idées noires La brûlent tour à tour. Ne la regarde pas dans les yeux, Ni même dans les poignets Car elle prie tous les cieux De disparaître à jamais. On passe des heures en cours Sans forcément les avoir vus. On croise la mort chaque jour, Cachée dans la jeunesse foutue. Et la musique bat son plein, Et j'ai la tête qui tourne. Et je pense à demain, Et j'ai la tête qui tourne. Il y a ce garçon,il est homosexuel. Il se fait battre chaque matin. Dégoût,déshonneur et moqueries perpétuelles, Font de ses parents les pires crétins. Ne vas pas croire qu'il est au mieux de sa forme, Affirmant ce qu'il a toujours été. Il a des bleus de la taille d'une pomme, Et le contour des yeux violacés. On passe des heures en cours Sans forcément les avoir vus. On croise la mort chaque jour, Cachée dans la jeunesse foutue. Et la musique bat son plein, Et j'ai la tête qui tourne. Et je pense à...

Les gens eternels

Ils prennent de la place, Les gens éternels. Ils vivent à leur place, Mais ils sont partout. Ils sont toujours la, Les gens éternels. On oublie parfois, D'y faire attention. Ils font beaucoup pour nous, Les gens éternels. Ils feraient même tout, Sans rien en demander. Ils sont nos points d'encrage, Les gens éternels. Pas juste "de passages", Mais pour l’éternité. Ils nous cachent des trucs, Les gens éternels, Ils se cassent comme du sucre, On ne s'y attend pas. Ils finissent par se trahir eux-mêmes, Les gens éternels. Et juste parce qu'on les aime, On ferme les yeux et on se bouche les oreilles. Mais un jour l’éternité a une fin, Pour les gens éternels. On se rend compte enfin, Que l’éternité est une illusion.

Les maisons vivantes

Il y a des endroits remplis de chaleur, Malgré le chauffage éteint. Des endroits où chaque canapé Est siège de sagesse. Des entrées qui filtrent les malheurs, Où l'on se sent toujours bien. Des cuisines qui goûtent la bonté, Des hottes qui évacuent la tristesse. Il existe des lieux où les bougies Nous parfument de joie. Des tables mémorables, Où l'on a toujours une place. Des murs dont les couleur n'ont aucune vie, Sans les cadres des mémoires qui ne s'effacent pas. Des jardins agréables, Où les fleurs brisent notre propre glace. Il y a des espaces, Plus beaux que l'univers, Et ceux-ci laisse une trace, Un souvenir plein de lumière. Mais ils n'existeraient pas, Sans les gens qui vivent là-bas.

Dans le noir

Dans le noir,il ne reste que la porte qui grince. Dans le noir,il ne reste que le bruit de ses pas. Dans le noir,il ne reste qu'un rayon assez mince. Dans le noir,il n'y a rien dont je ne me souvienne pas. Dans le noir,il ne reste qu'un froid de canard. Dans le noir,il ne reste qu'une respiration paisible. Dans le noir,il ne reste que l'impression des regards. Dans le noir,il n'y a rien qui soit impossible. Dans le noir,il ne reste que l'aiguille qui fait tourner les heures. Dans le noir,il ne reste que quelques frissons. Dans le noir,il ne reste que nous,nos réflexions et nos peurs. Dans le noir,il n'y a rien qui nous protège de nos démons.