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Affichage des articles du février, 2016

Certaines personnes..

Certains rêves semblent tellement inaccessibles qu'il nous faut une personne capable de nous convaincre de nous mettre sur la pointe des pieds et de toucher les étoiles. A deux doigts d'atteindre son objectif,on a peur. Peur que ce point lumineux nous brûle les mains. Peur que nos pieds nous abandonnent,l'effort ayant semblé trop émouvant. Peur que l'escabeau du soutient nous laisse tomber. Comme à n'importe quel période de l'humanité,nous avons peur de l'inconnu. Ce sentiment nous empêche de vivre la satisfaction d'accomplir nos rêves. L'espoir peut-il battre la peur? Sûrement. Mais dans ces équations sentimentales,il faut additionner certaines personnes à nos espérances pour égaler à nos réussites.

Tu disais que...

Tu disais que l'amour peut blesser, Mais que la douleur te rappelle la vérité. Qu'il suffit d'une peine de cœur, Pour avoir la rage de vivre durant des heures. Tu me contais des histoires enchantées, Où le prince charmant chérissait sa dulcinée. Portée par le son de ta voix, J'oubliais tout à l'aide d'un "il était une fois". Tu me conseillais de suivre mon coeur, Lorsque mon cerveau pleure. Mais mon cœur battait pour toi Et mes larmes ne cesseront pas. Tu disais que l'amour peut blesser. Quand tu m'as laissée tomber, J'ai compris que tu avais tout inventé, Car l'amour ma tuée.

Le pianiste.

Tu joues une mélodie, Du piano. Tu sais que j’apprécie, Ce son si beau. Tu réussis à ce que j'oublies, Ma vie,tout ça. Tu vois que je souris. Do,ré,mi,fa. Tu enchaînes les notes, Le rire au lèvre. Tes doigts gigotent, Comme dans un rêve. Tu rates une touche,"tête de linotte!", Le paradis aura été bref. Tu reprends tout,depuis le début, La musique nous transportant. Tout en dansant,sur cet air inconnu, Je te remercie d’un signe de tête,tout simplement. Merci pour tout, Merci pour rien. Je t'aime pour tout, Et c'est déjà bien. Je t'aime pour toi, Pour moi surtout. Tu me suffis, Je te dépends. Tu me souris, Je me sens fondre,tout doucement. Tu me suffis, Je te dépends. Tu me souris, Tout en jouant.

Elle.

Elle,elle me surveille, De près,de loin. Elle est partie, Mais elle est toujours là. Elle me hante, Au plus profond de moi. Elle rigole,du fin fond de l'endroit où elle est. Avec qui? Pas moi. Elle vit sa vie, Mais sans moi. Je la déteste, Mais je l'aime,obligatoirement. Ce n'est ni volontaire,ni volontiers. C'est tout simplement obligé. Je la déteste d'autant l'aimer. Je la déteste d'avoir fait de moi un enfant né. Pourtant je l'aime de m'avoir fait grandir. Mûrir. Peut être même souffrir. Mais également sourire. Tout est contradictoire. Rien n'a l'air de valoir, Autant à tes yeux, Qu'aux miens. Je me sens mal. Je me sens bien. Je me sens seule, Mais entourée. Tu es partie, Mais tu es restée. Tu es aimée, Mais détestée.