Je marchais,seule,sur ce triste pont de Paris.Il était vingt heures.J'allais d'un bout à l'autre du pont,recommençant cette marche ténébreuse des milliers de fois.Ces pas étaient peut-être les derniers,ces pensées aussi...Je n'avait qu'une seule chose qui me retenait en ce bas-monde:la barrière en métal gris qui avait été témoin de nombreux faits.Elle a du voir l'amour,la tristesse,la joie,l'amitié et aujourd'hui,ce n'était surement pas la première fois mais elle allait voir la mort... Je ne voyais pas d'autre avenir possible.Après tout,ma mère était une droguée-alcoolique qui ne voulait voir sa fille que pour avoir quelqu'un sur qui frapper en cas de besoin de se défouler.Et mon père n'est pas mieux: lui est un ''espion'' (ou plutôt un gars qui tue des gens pour de l'argent).Il passe ses soirées à embrasser son argent et à le compter encore et encore... Pour ce qui est de mes sœurs,eh bien.... La plus jeune,Lydia,a ...